Mes articles
Le petit écho de la mode
Le 01/02/2008
J’ai appris à lire dans le Petit Echo de la Mode. Mieux : c’est avec lui que j’ai découvert le miracle de l’évasion par la lecture. J’avais quatre ou cinq ans et la scène dut se passer un jeudi, le jour où, en ce temps-là, les enfants n’allaient pas à l’école. Le rituel était toujours identique : sitôt mon père parti au travail, vers sept heures et demie, ma mère regagna
Denis Tillinac : Un nouveau Cyrano
Le 28/01/2008
Il n’a pas fait un pas dans ce salon Rive gauche que l’évidence me saute aux yeux: j’ai affaire à un lion en cageDenis Tillinac est à cran. Est-ce la récente interdiction de fumer dans les lieux publics qui enflamme les neurones de cet accro du tabac? Ou une inquiétude plus viscérale, inscrite depuis longtemps en longs sillons anxieux dans son front tourmenté ? Inutile de titiller le
Passion Epices
Le 01/01/2008
C’était un plat de homard. Comme il coûtait assez cher, on n’y avait droit qu’une ou deux fois l’an. On l’appelait « kari », du nom de l’épice dont, traditionnellement, on l’assaisonne sur les côtes du Morbihan. Un plat d’une saveur unique, résultat d’une énigmatique alchimie entre les arômes du crustacé et un mélange d’épices lui-même mystérieux, commercialisée
Nathalie Dessay, la soprano au tempérament de feu
Le 20/12/2007
Ce n’est pas un bon jour. Sous les lunettes à monture noire piquetées de minuscules strass, l’anxiété noie le regard vert. Mais la fuite, connaît pas, Nathalie Dessay, brute de fonderie, choisit de dire les choses comme elles sont.: « Début de pharyngite. J’ai un rhume deux fois l’an, omme tout le monde. Seulement il a fallu que celui-là tombe au moment où j’ai de gros engagem
La gourmandise : Paul Lemaire
Le 20/12/2007
Paul, 16 ans, un ado comme les autres. A ceci près qu’il a vécu 4 ans à New York. Le lieu idéal pour confronter le goût français à toutes les cuisines du monde. Mais aussi à la junk-food. Paul ne s’en est pas privé: « C’est le côté glouton de la nourriture. Le plaisir de se prendre une bonne ventrée. Même si en sortant, tu te sens un peu dégueu… » Et il s’est pas limité
La gourmandise : Fatema Hal
Le 20/12/2007
« Un homme qui dissimule ses origines est toujours trahi par son goût. Quand un immigré renie ses origines, la seule chose qui lui reste, c’est sa langue. La langue qui parle, la langue qui goûte. Et qui ainsi, forme lien ! Voilà pourquoi, à l’heure où la haine semble s’installer, il me paraît capital de raconter des histoires de cuisine. Au Maroc, durant les siècles où Juifs et
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