Agenda
IRENE ET LES CADAVRES EXQUIS
Le 24 octobre 2011
LE CAPITAINE DES SQUELETTES: CADAVRE EXQUIS!
Le 19 octobre 2011
Sortie cette semaine aux éditions Playbac d'un ouvrage collectif, " 52 cadavres exquis" dont Irène est une des sept "plumes", aux côtés de Yann QUEFFELEC, Daniel PICOULY, Didier VAN CAUWELAERT, Harold COBERT, Christine ORBAN et Tatiana de ROSNAY
Le principe? Un auteur écrit un début de nouvelle d'environ un feuillet. Un autre la poursuit, et ainsi de suite jusqu'au 7ème auteur.
Le principe du " cadavre exquis" cher aux surréalistes!
A ceci près que, contrairement au célèbre jeu surréaliste, chaque écrivain a pris connaissance du texte qui précède et doit respecter la cohérence narrative des écrits rédigés par ses confrères.
L'ouvrage consiste donc en 52 nouvelles, souvent sanglantes et ravageuses. L'humour et la fantaisie y sont rois.
Des sites Internet mis en place par les éditions Playbac permettent de se faire une idée de ce petit tour de force littéraro-policier. Et de ses coulisses!
En effet, pendant six mois, à intervalles réguliers, les sept complices se sont réunis dans une cave du Marais autour d'agapes délicieuses. Mais aussi absolument délirantes...
Une belle histoire de compagnonnage littéraire...et un peu de joie dans cette rentrée de brutes!
Ci-dessous, le début de la nouvelle " LE CAPITAINE DES SQUELETTES" dû à la plume d'Irène.
Qu'ont bien pu écrire ensuite ses 6 prestigieux et ravageurs complices?
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LE CAPITAINE DES SQUELETTES
Le déclic, ç’a été son surnom, « Le Capitaine des Squelettes ». Je l’ai connu par Mario, un des fouilleurs qui avaient travaillé avec Tex Mason. Il l’appelait aussi « L’Escroc Blanc » et m’a tout balancé cash : « Pas plus raciste que Mason. Il se fout de la mémoire de ces vingt-huit chiliens lâchement abandonnés sur l’atoll de Nuvalu par un exploitant de guano. C’est la gloire qu’il cherche.
Son diplôme d’archéologie ? Bidon. Il obtient ses subventions en scannant les en-tête des ministères qui les lui ont refusées. Il les reproduit ensuite au bas des courriers qu’il adresse à ses sponsors de l’industrie. Et ça marche!
Mais il y a un mystère Tex Mason. Qu’est-ce qui le pousse à exhumer si furieusement des squelettes sur cette île de 10 kms2? Il pourrait chercher des vestiges des civilisations mélanésiennes. Eh non ! Lui, Mason, son truc, ce sont les ossements humains ! Mais sur les trois squelettes qu’on a sortis, il a refusé la datation au carbone 14…»
Le jour où j’ai raconté tout ça à mon rédac-chef, j’ai eu du bol, Dan était bien luné. Le lendemain même, j’avais le feu vert pour l’enquête. Plus un billet A/R pour Tahiti et Nuvalu. Il faut dire que les dessous des fouilles étaient plutôt hard…
Le 19 octobre 2011
Sortie cette semaine aux éditions Playbac d'un ouvrage collectif, " 52 cadavres exquis" dont Irène est une des sept "plumes", aux côtés de Yann QUEFFELEC, Daniel PICOULY, Didier VAN CAUWELAERT, Harold COBERT, Christine ORBAN et Tatiana de ROSNAY
Le principe? Un auteur écrit un début de nouvelle d'environ un feuillet. Un autre la poursuit, et ainsi de suite jusqu'au 7ème auteur.
Le principe du " cadavre exquis" cher aux surréalistes!
A ceci près que, contrairement au célèbre jeu surréaliste, chaque écrivain a pris connaissance du texte qui précède et doit respecter la cohérence narrative des écrits rédigés par ses confrères.
L'ouvrage consiste donc en 52 nouvelles, souvent sanglantes et ravageuses. L'humour et la fantaisie y sont rois.
Des sites Internet mis en place par les éditions Playbac permettent de se faire une idée de ce petit tour de force littéraro-policier. Et de ses coulisses!
En effet, pendant six mois, à intervalles réguliers, les sept complices se sont réunis dans une cave du Marais autour d'agapes délicieuses. Mais aussi absolument délirantes...
Une belle histoire de compagnonnage littéraire...et un peu de joie dans cette rentrée de brutes!
Ci-dessous, le début de la nouvelle " LE CAPITAINE DES SQUELETTES" dû à la plume d'Irène.
Qu'ont bien pu écrire ensuite ses 6 prestigieux et ravageurs complices?
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LE CAPITAINE DES SQUELETTES
Le déclic, ç’a été son surnom, « Le Capitaine des Squelettes ». Je l’ai connu par Mario, un des fouilleurs qui avaient travaillé avec Tex Mason. Il l’appelait aussi « L’Escroc Blanc » et m’a tout balancé cash : « Pas plus raciste que Mason. Il se fout de la mémoire de ces vingt-huit chiliens lâchement abandonnés sur l’atoll de Nuvalu par un exploitant de guano. C’est la gloire qu’il cherche.
Son diplôme d’archéologie ? Bidon. Il obtient ses subventions en scannant les en-tête des ministères qui les lui ont refusées. Il les reproduit ensuite au bas des courriers qu’il adresse à ses sponsors de l’industrie. Et ça marche!
Mais il y a un mystère Tex Mason. Qu’est-ce qui le pousse à exhumer si furieusement des squelettes sur cette île de 10 kms2? Il pourrait chercher des vestiges des civilisations mélanésiennes. Eh non ! Lui, Mason, son truc, ce sont les ossements humains ! Mais sur les trois squelettes qu’on a sortis, il a refusé la datation au carbone 14…»
Le jour où j’ai raconté tout ça à mon rédac-chef, j’ai eu du bol, Dan était bien luné. Le lendemain même, j’avais le feu vert pour l’enquête. Plus un billet A/R pour Tahiti et Nuvalu. Il faut dire que les dessous des fouilles étaient plutôt hard…
